Les Jeux Olympiques de Paris 2024 viennent de s’achever, et la République Centrafricaine y a participé avec quatre athlètes : Nadia Matchiko Guimendego au judo, Terence Tengue et Marine Tracy Ande en natation, et Hervé Toumandji en athlétisme. Tous ont été qualifiés grâce au principe de l’universalité, qui permet à chaque pays de participer. Malheureusement, le bilan est mitigé, aucun des athlètes n’ayant réussi à décrocher une médaille pour la Centrafrique.
Hervé Toumandji a terminé quatrième de sa série du 100 mètres avec un chrono de 10 »76, un temps qui ne lui permettra pas d’espérer se qualifier pour le deuxième tour des JO. Les espoirs reposaient également sur notre première représentante, la judokate Nadia Matchiko Guimendego, qui a été éliminée face à la Croate Katarina Kristo, plus expérimentée dans la catégorie des -63 kg. Les deux nageurs n’ont pas pu se qualifier non plus, leurs performances étant en deçà des attentes.
Il est désormais temps de se projeter vers l’avenir. Les prochains Jeux Olympiques se dérouleront à Los Angeles, aux États-Unis, en 2028. Pour espérer obtenir des médailles et augmenter le nombre de participants centrafricains, il est crucial que le ministère des Sports et le comité olympique mettent en place un programme spécial visant à dénicher de nouveaux talents, former des encadrants sportifs et relancer les compétitions scolaires et universitaires dès la prochaine rentrée sur tout le territoire national.
Avec une population de 5 millions d’habitants, la Centrafrique peut rivaliser avec des pays comme la Jamaïque, qui compte seulement 2 millions d’habitants mais a produit de nombreux champions olympiques. Il est donc possible de trouver des talents capables de représenter fièrement notre nation lors des prochains Jeux Olympiques et dans d’autres compétitions internationales.
Il est peut-être temps que la volonté politique se manifeste dans le secteur sportif centrafricain afin que notre drapeau flotte sur la plus haute marche d’un podium olympique. Toutefois, pour que cela devienne une réalité, il est impératif que les anciens dirigeants de chaque fédération, qui sont en place depuis des décennies, cèdent leur place. À suivre !